Les Troubadours Montluçonnais

ATELIER DANSES, MUSIQUE
 
DANSES

Les Troubadours Montluçonnais présentent leurs animations en portant des costumes du milieu du 19ème siècle en milieu rural. Ils portent les costumes de travail, de fêtes. 
Voir leur description dans la rubrique « histoire ».

 

En effet, depuis le début de la présidence de Michel SEGAL (2006) un attachement tout particulier est apporté à la confection des costumes pour leur authenticité et les sortir du ridicule carnavalesque où ils ont été plongés par certains groupes folkloriques. Les costumes sont confectionnés d’après les lithographies de Victor Lhuer. Notre responsable « art costumier » a fait des recherches et a participé à de nombreux stages, et ateliers pour garantir la vraisemblance de nos costumes (Pour les coiffes, par exemple, atelier avec Madame Andrée Piboule ; Apprentissage du tuyautage, etc…).

 

Les Troubadours réalisent eux-mêmes leurs costumes au sein de l’atelier « dentelle au fuseau, broderie, couture ». 

 

Les Troubadours bannissent et interdisent les jersey, polyester et autres matières synthétiques qui n’existaient pas. De même, ils proscrivent les couleurs criardes telles les roses « Barbie », les bleus électriques ou verts fluos. Rappelons que les couleurs étaient vives, gaies, issues de teintures végétales ou animales. Nous utilisons les toiles de coton, de lin, et lainage. Nous veillons à ce que leur entretien soit aisé et peu onéreux.


Les Troubadours Montluçonnais remettent, également, à l’honneur la coiffe de Montluçon.

 

 Les sabots des Troubadours Montluçonnais sont ornés de dessins gravés sur proposition de G. Rivière.

 

                                    SABOT HOMME                                                        SABOT FEMME

Pour protéger leurs bas, ils portent des chaussons en laine. Petite histoire à propos des chaussons, non seulement ils protégeaient de l’usure mais leur servaient de « charentaises » lorsqu’ils posaient les sabots pour rentrer à la maison.

Pour danser le quadrille bourbonnais, recueilli et arrangé par G. Rivière, nos danseurs portent des costumes de « bourgeois » les dames en robe à crinoline, les messieurs en redingote, gilet damassé, cravate ou nœud papillon et haut de forme.

         crinoline complète                              armature puis jupon

Tous, grands, petits exécutent nos danses traditionnelles en ronde, en ligne, en couple, en quadrettes (groupe de 4 danseurs).

 

Notre répertoire est composé de marches, rondes, farandoles, valses, polkas, polkas piquées, mazurkas, gigues, scottishs, scottish-valses, bourrées à deux temps (bourbonnaises), bourrées à trois temps (auvergnates dites giates), menuets, quadrilles.

 

Depuis toujours, la danse symbolise :
-    Tantôt les travaux de la terre (« mon père y arrache des reuves » bourrée), 
-    Tantôt les jeux de l’amour (« la chapelote » bourrée, un garçon séduit 2 filles)
-    Tantôt l’hommage rendu aux dieux (« Cotillon vert » danse inspirée des maïades gallos-romaines)
-    Tantôt la vie quotidienne « le casse-noisettes » les sabots martelant le sol comme le marteau cassant les noisettes ; « la bourrée des bouteilles » ; « la fricassée », « la togne » (scènes de ménage)
-    Sans oublier les imitations des mœurs des animaux (Chiberli, l’escargot, le pas du loup, l’ajasse, …)

MUSIQUES ET CHANTS

Notre répertoire est puisé dans tous les airs traditionnels du Domaine Public, de G. Guillermain, de G. Rivière et A. Gabard dernière élève de G. Rivière.